Je défends une écologie qui projette un idéal mais a les deux pieds sur terre, une écologie crédible, ancrée dans le réel, dans la vie quotidienne de toutes et tous, une écologie aimable, joyeuse, loin de l’écologie du « yakafokon », loin de l’image culpabilisante et punitive que trop d’adversaires nous collent facilement. Je suis d’une écologie radicale et pragmatique, celle de la solidarité internationale auprès des paysans du Burkina Faso et des femmes des bidonvilles au Bangladesh, celle de l’altermondialisme qui a bloqué l’OMC à Seattle et créé le Forum Social Mondial à Porto Alegre, qui lutte avec succès contre le TAFTA et le CETA et propose d’interdire sur le marché européen les produits issus de pays qui ne respectent pas la liberté syndicale ou s’exonèrent de la lutte contre le dérèglement climatique ;
C’est dans l’action que nous pouvons rassembler, quand l’écologie passe avant tout. Il est grand temps de construire un nouveau contrat entre l’écologie politique et les Françaises et Français.
Et c’est par une écologie réconciliée et rassemblée, une écologie émancipée, que nous entamerons une nouvelle histoire, celle qui nous mènera de la présidentielle à un horizon de victoires. Constatons avec réalisme que le chemin vers la majorité culturelle est encore long, mais réjouissons-nous que les solutions existent. Montrons avec passion tous les possibles qu’offrent les solutions écologistes aux Françaises et aux Français,